Galères de voyage : mes meilleurs flops

Last Updated on 13 avril 2024 by Delphine Bertaux

L’étape suivante vous donne mille et un conseils pour organiser vos voyages, mais parfois le voyage ne se passe pas comme on l’a imaginé ! Les voyages nous offrent aussi des aventures, des flops, voici quelques-unes de mes galères de voyage, amusez-vous bien !

Le passeport autonome

J’ai pris l’avion depuis la France vers l’Italie, et j’ai glissé mon passeport dans la poche du siège devant moi, le temps du vol. Pour le vol retour, je ne trouvais pas mon passeport dans mon sac à dos, mais pas de problème, j’avais ma carte d’identité sous la main, et je me suis dit que je chercherais mon passeport au retour à la maison.

J’avais remarqué que j’avais un message d’un numéro inconnu sur mon portable, mais je ne l’avais pas consulté en Italie, n’ayant pas envie de payer les frais de roaming (qui existaient encore à l’époque) pour un message qui n’était peut-être que du spam. Une fois débarquée de l’avion à Lyon St Exupéry, je décide de consulter mon message, et j’entends … l’aéroport de St Exupéry, qui me dit qu’ils ont retrouvé mon passeport dans un vol pour Rome, et qu’ils le tiennent à ma disposition… à l’aéroport de St Exupéry.

Le timing était parfait, et les personnels qui ont orchestré tout cela aussi !

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Le vol du passeport autonome au dessus des Alpes

Conseil : gardez votre passeport sur vous à tout moment ! 

Galères de voyage : les photos qui s’envolent

Un jour, lors d’un des voyages les plus marquants que j’aie faits, la carte mémoire de l’appareil photo a buggé, impossible d’accéder aux photos ! Mes photos de voyage étant la chose la plus précieuse que je rapporte de mes escapades, le désespoir fut intense. Il a fallu passer plusieurs heures de recherche d’infos sur internet et de manips pour redonner vie à la carte mémoire, avec succès, finalement 🙂

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Tu remercies tous les dieux de la terre quand tu finis par trouver une solution !

Conseil : faites chaque soir une sauvegarde de vos photos de la journée, sur un support physique et aussi sur le cloud. J’utilise maintenant la sauvergarde en ligne avec Dropbox. Chaque soir. 

Le contrôle des bagages à l’aéroport

Une fois le contrôle des bagages passé à l’aéroport, je récupère mes affaires dans les bacs plastiques sur le tapis roulant. Je remets ma ceinture, ma veste, je prends mon appareil photo, et toutes les affaires qui sont passées dans le scan. Après le vol, de retour à la maison, je décharge les photos depuis l’appareil.

Ah, mais… ce ne sont pas mes photos !! Il s’agit du voyage d’une autre personne, visiblement sur le thème de Van Gogh.

Cette personne avait la même pochette de protection de l’appareil et le même appareil photo ! Nous avons probablement échangé nos appareils à la sortie du contrôle, sans doute quelqu’un qui est passé juste avant ou juste après moi. Dingue, non ?

Conseil : faites chaque soir une sauvegarde de vos photos de la journée, sur un support physique et aussi sur le cloud.  

Le bus continue sa route, sans moi, mais avec mes affaires !

Pendant ce trajet en bus, j’avais gardé mon appareil photo avec moi, sur le siège du bus. Une fois arrivée à destination, je descends du bus, mais sans mon appareil photo ! Quand je m’en rends compte, le bus est déjà loin, je suis dans un petit village du Laos, où personne ne comprend l’anglais ni le français…

Cela a pris un certain temps, à l’aide de dessins sur mon carnet, pour faire comprendre que mon appareil photo était dans le bus, et que j’aimerais que quelqu’un téléphone à la compagnie de bus, pour voir si l’on pouvait faire quelque chose pour retrouver cet appareil !

Après une journée d’attente, le bus est repassé dans le village, dans le sens inverse, et mon appareil photo m’a été donné à l’arrêt de bus, miracle ! En regardant les photos, j’ai vu des visages laotiens hilares, qui visiblement s’étaient bien amusés avec mon appareil 😀

Conseil : faites chaque soir une sauvegarde de vos photos de la journée, sur un support physique et aussi sur le cloud. 
Conseil 2 : toujours prendre le temps de vérifier qu’on a bien récupéré toutes ses affaires quand on quitte un lieu !

« Vous dormez à l’auberge de jeunesse ?!! »

Arrivée aux États-Unis, tout est en ordre, on a bien préparé les formalités Esta, il reste à passer la douane à l’aéroport. L’agent regarde nos papiers, et nous demande « Vous logez où ? » Nous répondons que nous logeons à l’auberge de jeunesse YY Hostel. Le douanier nous regarde, le regard étonné et suspect : « Vous dormez à l’auberge de jeunesse ?!! » Puis un interrogatoire d’un quart d’heure s’en est suivi…

Nous avons compris, après : aux États-Unis, les auberges de jeunesse peuvent loger à la fois des touristes, et aussi des personnes sans domicile fixe, en tant que foyer de dépannage, le douanier se demandait donc quel profil nous avions….

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Loger en auberge de jeunesse à Chicago 

Galères de voyage : le bus de-la-mort-qui-tue

Parfois, on se retrouve dans des bus qui sont, comment dire, pas plus équipés qu’un trombone, aussi vieux et usés qu’une tenture médiévale, et aérés… comme un bus sans vitre aux fenêtres.

Galères de voyage : le bus dangereux

A la fin du trajet, on se demande encore par quel miracle l’ensemble des passagers sont arrivés à destination.

Heureusement que tous les dieux postés au dessus du pare-brise veillent sur nous !

Le bus en panne, au mauvais endroit

Le bus qui tombe en panne, lors d’un long trajet dans le désert, au milieu de rien…. Il n’y a plus de climatisation dans le bus, celui-ci se transforme en four en à peine 5 minutes, il n’y a aucune ombre dehors. On a le choix entre se faire lyophiliser en restant dans le bus, ou prendre une insolation à 40°. Ou les deux l’un après l’autre. Heureusement, cela n’a pas duré des heures, et le bus a pu continuer sa route.

Le délicat surclassement

Il y a des jours où on a l’impression qu’on vient de gagner au loto. Un vol long courrier se profile, et c’est clairement une épreuve pour moi. A la porte d’embarquement, une personne s’avance vers nous, et nous annonce que nous sommes surclassés en business class. Danse de la joie !

En revanche, on nous annonce qu’il y a 2 places en business class. Et nous sommes 3. C’est là que ça devient délicat.

Être celle qui peut profiter du siège massant, au dessus des nuages… ou pas
 

Se voir confisquer son visa par un guide local

Lors d’un voyage pour lequel il était nécessaire d’avoir un guide local, le guide, au lieu d’affréter un bus, a préféré se mettre dans la poche une partie du budget, et caser les membres du groupe dans des voitures de particuliers. En faisant des propositions aux voitures qui passaient par là, il improvisé une sorte de covoiturage.

Nous traversions l’Ouzbekistan, avec une forte présence policière, et demande de bakchich à chaque barrage de police sur la route, ou presque. Le visa collectif du groupe se trouvait… quelque part, dans une voiture… sur la route…  par chance, tout s’est bien terminé. L’essence frelatée transportée dans les coffres des voitures, dans des bouteilles d’eau en plastique, a permis de traverser le pays sans se trouver en manque de carburant, et chacun a retrouvé les autres membres du groupe après ce périlleux trajet.

Le taxi-brousse va partir… ou pas

Lors d’une escale dans notre circuit au Laos, nous attendions le départ de l’équivalent local du taxi-brousse. Après avoir attendu 24 heures, le taxi-brousse n’était toujours pas parti, nous avons décidé d’utiliser une autre solution de transport, pour continuer notre voyage.

Ah, il n’y a pas d’autre solution pour quitter ce village ? Alors on va faire du bateau-stop sur le Mékong !

Bateau Mékong Laos
Bateau-stop au Laos

Conseil : quand on veut voyager en taxi-brousse, prévoir un planning élastique, et ne pas être pressé !

Perdre les clés de la voiture… à 5 heures de route de chez soi

Une belle balade en forêt, avec les clés de la voiture rangées dans une poche qui ne ferme pas, mais pas du tout. Quelques heures plus tard, retour à la voiture, et… plus de clé !
Moment de désespoir intense, dans la campagne ardéchoise. Désarroi sur le parking.
Défi d’un ami : « Si je retrouve ta clé dans la forêt, tu me dois… de la bière à vie. » En pleine détresse, je grommelle : « Ouais, mais laisse tomber, on ne la retrouvera pas. »
J’ai perdu mon pari. 🙂 🙁

Conseil : ne jamais ranger des clés dans un endroit où elles ne sont pas bien calées
Conseil 2 : ne pas accepter les paris idiots

La pause pipi, mais sans toilettes

Ce trajet en bus est long, très long, mais le chauffeur s’arrête enfin, pour une pause pipi ! Mais on est au milieu de nulle part. Une seule solution : faire comme  les autres femmes, qui s’accroupissent à côté du bus, avec leur longue jupe autour d’elle. Ah mais non, je porte un pantalon ! Merci le paréo, qui a encore une fois trouvé une belle utilité !

Conseil : la paréo fait partie de mes accessoires qui ne me quittent jamais en voyage.

L’hôtel économique

L’hôtel est pour petit budget, les prestations sont ultra-basiques. Que faut-il pour faire une salle de bain, en fait ?

Finalement, l’essentiel y est…. Ou pas ?

Les galères de voyage, le grand classique : nos amis les insectes !

Les insectes ont un radar sophistiqué pour me trouver parmi des dizaines d’autres personnes présentes, surtout les moustiques, et cette popularité me cause pas mal de soucis.

Sur cette photo, ce sont des punaises de lit, qui se sont bien régalées, et j’ai une réaction allergique, cloques, brûlures et gonflement spectaculaires, et douleurs intenses au programme !

J’ai demandé au logeur d’écrire dans la langue du pays sur mon carnet : « J’ai été piquée par des punaises de lit. Je voudrais des antihistaminiques, s’il-vous-plait », dans la langue du pays, et direction la pharmacie !

S’enfermer dehors en zone polaire

Waah le beau coucher de soleil ! Je vais sortir sur la terrasse du chalet pour prendre des photos avec mon téléphone. Vite, il ne faut pas louper ça ! Je sors en chaussettes, sans veste, pour profiter de l’instant avant que le soleil disparaisse à l’horizon. Et là… clac. Il faut le savoir, les systèmes de serrures de portes ne sont pas universels. Dans certains pays, quand on ferme la porte de la maison, elle se ferme… automatiquement à clé.

Me voici enfermée dehors, en chaussettes. Je suis très au nord du cercle polaire, en Laponie finlandaise, sur le rivage du Lac Inari. C’est l’hiver. La température moyenne à cette saison est de -20°. Mais, pendant la période où j’y étais, les températures étaient remontées de 20 degrés. C’est pour ça que je me suis sentie confiante de sortir sans veste et sans gants.

J’ai eu deux coups de chance malgré tout. Le premier, c’est que je suis venue faire des photos avec mon téléphone, et pas avec mon appareil photo. J’avais donc moyen de contacter quelqu’un. J’ai donc téléphoné au propriétaire du beau chalet que je louais pour ce voyage. Le deuxième, c’est que la personne m’a répondu « J’habite dans le quartier et je suis chez moi. J’ai un double de la clé, j’arrive dans quelques minutes ». Ouf, j’ai à peine eu le temps de paniquer !

Finalement, qu’est-ce que l’on retire de ces galères de voyage ? De l’expérience, l’espoir de ne plus commettre les mêmes erreurs, du recul sur la vie quotidienne en France, une meilleure connaissance de soi et de ce que l’on peut encaisser, des rires,  et… l’envie de repartir en escapade !

Et vous, avez-vous des galères de voyage à partager en commentaire ?

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6 Responses

  1. Hello! J’adore ton article et l’idée de parler de l’envers du décor ???? je vais te piquer l’idée si tu me le permets en citant ton Blog… A très vite sur insta ???? Myriam (pinkturtle.blog)

    1. Merci Myriam !
      Bien sûr, tu peux t’inspirer de ce qui te plait sur mon blog, en le citant ! A bientôt !

  2. Excellent ! Quelque chose me dit que tu pourrais écrire 10 articles sur le même thème, non ? 😉

    1. Effectivement, j’ai dû oublier un certain nombre d’épisodes ^^

  3. C’est trop drôle !
    Merci d’avoir partagé tes mésaventures. Tu dois avoir un karma de Boudha à l’heure actuelle !

    1. Ah mais c’est pour ça que les gens me regardent bizarrement quand je m’assieds en tailleur dans les transports en commun !

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